(Photo : Photo Lise
Gobeille)
Bien qu’encore jeunes, les
aménagements des jardins sont déjà inspirants avec leurs beaux contrastes de
couleur, leurs belles compositions et, évidemment, l’impressionnant éventail de
vivaces présenté.
Un jardin doit faire
rêver, nous transporter et nous inspirer, mais attention, il crée aussi un état
qui peut entraîner une dépendance : la zénitude. En fait, c’est un lieu
idéal où s’arrêter en vacances. Certains sont comme des oeuvres d’art, uniques,
tandis que d’autres nous servent de modèles, d’inspiration. En voici trois,
très différents les uns des autres, à voir et à revoir.
Le Jardin des curiosités
Le Jardin des curiosités a
émergé d’un champ dénudé pour devenir aujourd’hui un espace riche, diversifié
et unique. Il a été conçu il y a 17 ans par Suzanne Puech, horticultrice et
artiste passionnée, avec la complicité d’Alain Émond, son amoureux. À l’entrée,
la maison ancestrale jaune éclatant est entourée d’une luxuriance végétale accueillante.
Derrière celle-ci est aménagé le jardin d’une conception particulière, où
contrastent le formel et le naturel. De grandes haies de cèdres taillées à la
perfection dessinent le contour d’un jardin classique, où quatre aménagements à
l’anglaise se reflètent par leur forme. Dans ces plates-bandes, les plantes qui
se ressèment sont les bienvenues, pour la note de liberté qu’elles apportent.
L’allée centrale et le coeur de cet espace sont dans un tout autre esprit.
Sobres et chics, ils sont rigoureusement entretenus et mettent en valeur l’art
topiaire, peu courant au Québec. On y découvre des haies de buis minutieusement
taillées, quatre chiens immenses en cèdre et plusieurs autres sculptures
végétales. De chaque côté se trouvent deux allées, une dédiée aux plantes
d’ombre et l’autre, aux plantes de soleil. Au bout se trouvent les petits
fruits et le verger, et près de la maison, deux bassins sont aménagés avec des
plantes aquatiques. Au fond, il ne faut pas manquer le lumineux jardin de
mousse et les trois murs de bâtiments industriels en cèdre. Pour créer un
microclimat et attirer les oiseaux, un brise-vent nourricier du côté nord a été
planté. Opération réussie, car les volatiles sont nombreux et on se sent comme
dans un écrin. On peut identifier les plantes grâce à un livret qui est fourni,
et si certaines vous tombent dans l’oeil, les propriétaires tiennent une
pépinière. Mais attention, argent comptant seulement.
Au jardin cette semaine
Il reste encore des coins
à fleurir dans les plates-bandes et, si les balconnières ne sont pas encore
faites, il n’est pas trop tard. D’ailleurs, comme c’est le temps des rabais,
aussi bien en profiter. Par contre, on s’assure de choisir des plantes qui ne
sont pas longues et fragiles parce qu’elles sont demeurées trop longtemps
coincées dans leur contenant.
Même chose pour le
potager, mais il ne faut pas commencer avec des plants trop petits (tomates,
piments, aubergines) si on veut avoir une récolte, car la saison est déjà
avancée.
Et comme il fait plus
chaud, il faut être vigilant et arroser les nouvelles plantations souvent. Lise Gobeille
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