Agriculture : une ultra moderne servitude
Les pesticides, armes de destruction massive Au
début du XXe siècle, l’industrie a créé des armes chimiques qui ont
fait des ravages pendant la Première Guerre mondiale. Des composés qui
ont trouvé de nouveaux débouchés en tant que pesticides, dans
l’agriculture. Avec plus de 60 000 tonnes de substances actives vendues
en 2011, la France est le troisième consommateur au monde. En 2006, une
étude réalisée sur neuf pesticides formulés a révélé que les effets
toxiques sur les cellules humaines sont des centaines de fois plus
importants que ceux causés par la seule matière active du produit, en
raison de la non-prise en compte des adjuvants utilisés.
Diaporama -
Dans le projet « Dystopia », constructions imaginaires et scènes
incongrues font sourire ou tiquer l’œil. Mais derrière se cache un
message inquiet : les paysans ne sont plus maîtres de leur destin.
Fin
de la Deuxième Guerre mondiale. La France est dévastée. Il faut nourrir
sa population. L’usage des engrais azotés de synthèse, mis au point à
la veille de la Première Guerre mondiale pour fabriquer des explosifs,
se généralise. Le système agraire de polyculture/élevage est jugé
obsolète, et l’industrie chimique lourde assure désormais la fertilité
des sols à la place du bétail. Avec le plan Marshall, les machines
motorisées, déjà utilisées aux Etats-Unis, débarquent en Europe. Pour
augmenter la superficie des parcelles, les terres sont remembrées, et on
voit disparaître les zones tampons (zones humides, talus, haies). Les
régions agricoles françaises se spécialisent une à une afin de
simplifier les approvisionnements pour une industrie agroalimentaire en
pleine expansion, tandis que s’éteignent nombre de bassins de production
historiques. Une loi d’orientation agricole
– la « loi Pisani » – réduit drastiquement le nombre d’exploitations en
accélérant la disparition de celles jugées moins productives, un
processus de concentration qui se poursuit encore aujourd’hui. Dans
l’élevage, les surfaces en prairie disparaissent au profit du maïs
fourrage, subventionné par une Politique agricole commune (PAC)
instaurée par le traité de Rome en 1957.Mais le miracle vert touche ses
limites. La simplification des itinéraires techniques et des assolements
conduit peu à peu à une augmentation de la pression parasitaire sur les
cultures et à un recours accru aux pesticides. Les agriculteurs, sans
en prendre pleinement conscience, viennent de perdre en à peine un
demi-siècle l’autonomie qui était la leur depuis des millénaires.
L’industrialisation de l’agriculture a certes permis une explosion de la
production agricole. Mais à quel prix ! La disparition accélérée
des terres agricoles et des paysans, la dégradation constante de la
qualité des eaux, l’appauvrissement général de la biodiversité,
l’utilisation massive des pesticides, les conditions et conséquences de
la production industrielle de viande, l’érosion et l’appauvrissement des
sols, la modification génétique des organismes lèguent une facture
gigantesque aux jeunes générations. Pour l’ingénieur agronome Marcel
Mazoyer et la chercheuse Laurence Roudart, coauteurs d’une Histoire des
agricultures du monde (Seuil, 2002), « toute politique agricole s’inscrit d’abord et avant tout dans un choix ». Celui des gouvernements successifs de la France montre, selon eux, « trop de méconnaissance et de mépris du passé, trop de hâte et de présomption novatrice,
trop de productivisme purement quantitatif, trop peu de précautions humaines, écologiques et qualitatives ».
Le projet Dystopia, coréalisé par Alexa Brunet (photos) et Patrick
Herman (textes), en partie présenté dans les pages qui suivent, ne dit
pas autre chose. —
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Les rédacteurs :Alexa Brunet et Patrick Herman
Depuis dix ans, Alexa Brunet fait
partie du collectif de photographes Transit, après avoir étudié à
l’Art College de Belfast, en Irlande, et à l’Ecole nationale
supérieure de la photographie d’Arles. Elle travaille pour la presse,
tout en menant des travaux personnels. Journaliste
indépendant, Patrick Herman est également paysan en agriculture
biologique dans l’Aveyron. Il écrit sur la santé publique et
l’agriculture. De leur rencontre est née une approche inhabituelle de
l’actualité, associant images et textes. Du va-et-vient entre des
scénographies décalées – où se chevauchent symboles et constructions
imaginaires – et des textes rapportant des faits peut naître un
nouveau regard facilitant la compréhension de ce qui advient
aujourd’hui. Il ne s’agit pas de prophétie, mais de prospective.
Je suis Абрам Александр un homme d'affaires qui a pu relancer son entreprise de bois d'œuvre mourante grâce à l'aide d'un prêteur envoyé par Dieu connu sous le nom de Benjamin Lee, le consultant en prêts. Suis résident à Iekaterinbourg Екатеринбург. Eh bien, essayez-vous de démarrer une entreprise, de régler votre dette, d'élargir votre entreprise actuelle, d'avoir besoin d'argent pour acheter des fournitures. Avez-vous eu des difficultés à obtenir une bonne facilité de crédit, je veux que vous sachiez que M. Benjamin vous accompagnera. Est le bon endroit pour résoudre tous vos problèmes financiers parce que je suis un témoignage vivant et je ne peux pas simplement garder cela pour moi lorsque d'autres cherchent un moyen d'être financièrement levé. Je veux que vous contactiez tous ce prêteur envoyé par Dieu en utilisant les détails indiqués dans d'autres pour participer à cette grande opportunité Courriel: lfdsloans@outlook.com Ou WhatsApp / Texte + 1-989-394-3740.
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